"Il y a à Jérusalem, près de la porte des brebis, un réservoir d'eau, appelé en hébreu Béthesda...Il y avait un homme infirme depuis trente-huit ans. Jésus, le voyant couché, et sachant qu'il était dans cet état depuis longtemps déjà, lui dit : Veux-tu être guéri ? L'infirme lui répondit : Seigneur, je n'ai personne... Jésus lui dit : Lève-toi, prend ton brancard et marche. Et aussitôt l'homme fut guéri".

                                                                 JEAN 5.  2-9

       Voyez cet infirme ! Couché au milieu de dizaines d'autres, il n'attend plus rien. En 38 ans, il a sans doute croisé beaucoup de monde, beaucoup de bien-pensants même, peut-être des personnes religieuses. Et pourtant, il n'a plus d'espoir, il ne voit plus d'issue à sa situation tragique.

       Et Jésus qui s'approche, lui demande s'il veut être guéri ! N'est-ce pas surprenant ? Jésus ne savait-il pas que cet infirme voulait être guéri ? Mais cette question est sans doute nécessaire pour que l'infirme exprime enfin sons désespoir résigné : "Je n'ai personne". Autrement dit : "Je n'interresse personne, je suis abandonné, je suis seul !"

       Comme beaucoup, j'ai du mal à mettre des mots sur ce que j'éprouve et qui m'handicape : mes peurs, mon amertume, ma colère, mon sentiment de ne pas être à la hauteur. Pourtant, l'exprimer c'est avant tout le reconnaître, ouvrir une porte vers l'espoir. C'est avoir un désir de changement. C'est lever la tête vers Jésus qui vient de s'approcher de moi, et voir briller dans ses yeux un amour qui guérit.

       Il peut être profitable d'exprimer devant les autres ce qui a marqué notre vie, ces boulets qu'on essaie d'oublier, mais qui nous tirent vers le bas. C'est un exercice quelque peu libérateur quand nous les reconnaissons ouvertement. Mais le seul vrai remède est de les exposer à Jésus, qui peut et veut nous guérir. Il nous rappelle qui nous sommes : des enfants aimés  tendrement par Dieu le Père, et il nous conduit sur le chemin de la délivrance.

       Et si nous faisions plus souvent cette démarche ? Si vous la faisiez, vous qui portez en ce moment même un fardeau trop lourd pour vous ? Jésus est là, qui attend que nous exprimions notre besoin devant lui. Pas forcément avec beaucoup de foi (cet infirme pensait-il que Jésus allait le guérir ? En tout cas, il ne lui demande même pas de le faire...). Mais nous l'exprimions clairement et humblement avec confiance. Alors la délivrance est proche !

Bonjour à tous !

Je me présente : Claudine, humble chrétienne, ayant à coeur de rendre témoignage de l'oeuvre de Dieu dans ma vie et de magnifier Sa parole au milieu de ses créatures.